...retournés en Thaïlande

Journal des Aventuriers

 

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Jour 76 :

 

19 décembre, passage de la frontière. Trajet direct Battambang-Bangkok, pour éviter les arnaques à Poïpet et pour gagner du temps. Enfin ça, c'est quand on arrive à conserver ses billets.. Arrivés à la frontière, changement de bus une fois les formalités de l'immigration effectuées. Seulement les billets font foi, et dans l'aventure qu'est l'embarquement dans un bus cambodgien, nous sommes persuadés que le chauffeur du premier bus les a gardés.

1 heure 30 de discussion et des tonnes de persuasion et de calme seront nécessaires pour obtenir ce ridicule sticker bleu qui assure la liaison de l'autre côté de la frontière. 


Jour 77 :

 

Le Bibendum Michelin, véritable porte-bonheur des travailleurs de la route.

Après une journée à Bangkok pour recharger la logistique, nous nous rendons à Ayutthaya le dimanche par le train. Cette ville fut construite en 1350 et fut la capitale du Royaume durant un peu plus de 4 siècles. Les ruines de cette époque sont devenues le parc historique figurant aujourd'hui au patrimoine mondial de l'Unesco. 

Vestiges ancestraux et ville moderne se côtoient.

Pour nous, ce sera aussi les rassurantes retrouvailles avec la Thaïlande. Les voyageurs ne sont pas systématiquement considérés comme des porte-feuilles sur pattes, nous retrouvons une certaine variété culinaire à des prix plus que raisonnables.

La sympathie et la simplicité des habitants à notre égard nous fait du bien. 

Jour 79 :

 

La journée sera consacrée à la visite des temples, neufs ou en ruines, de la vieille ville. Nous tombons par hasard sur un festival qui semble reprendre l'histoire d'Ayutthaya. Un spectacle se prépare pour le soir. Nous décidons d'y retourner en fin d'après-midi pour y assister. Avant de s'installer, nous faisons un tour vers les stands de nourriture : il y en a pour tous les goûts et tous les appétits. C'est d'ailleurs ici que nous dégustons notre meilleur Pad Thaï pour l'instant ! Mais dépêchons-nous, le spectacle va commencer ! Après avoir failli rater le début, nous assistons à une belle représentation de l'histoire de la ville et de la nation, surtout au milieu des ruines, ce qui rajoute une ambiance si particulière. Nous ne comprenons pas un mot de ce qui est dit, sauf peut être "Ayutthaya" mais c'était une chouette soirée.

Scène secondaire à l'entrée du festival.

Spectacle intéressant, malgré la voix-off en thaï...


Jour 80 :

Nous reprenons le train pour faire un tour vers l'Est, à la recherche de ruines de temples de l'époque angkorienne. Nous nous arrêtons à Nakhon Ratchasima (où nous tombons sur la cathédrale de Notre Dame de Lourdes) pour poursuivre la route en bus jusqu'à Phimaï.


Nous arrivons dans cette petite ville qui semble parfaite à nos yeux : tout est accessible à pied, grande diversité de magasins, des ruines disséminées un peu partout aux 4 coins de la ville et surtout l'immensité et la variété de son marché de nuit ! Le séjour ici s'annonce pas mal du tout !

Jour 81 :

 

Nous sommes le 24 décembre ! Quoi de mieux que de passer la journée dans des ruines de temples et au Musée National de Phimaï. Nous sommes aussi allés voir un banian, un arbre incroyable avec des racinebranchetroncs (?!) par milliers. Le parc historique était tellement splendide que nous y sommes retournés au coucher du soleil pour avoir le temple sous les couleurs rougeoyantes du ciel. 

Jour 83 :

Tiens, en fouillant dans le sac, nous retrouvons les billets du trajet en bus Battambang-Bangkok...

Jour 87 :

Cette nuit à bord du ferry reliant Chumphon à Ko Tao est passée très vite. Il est 6h du matin, nous débarquons du navire au port : tours operators, taxis et vendeurs en tout genre nous attendent. Le ton est donné, il s'agit d'une île touristique. Nous ne nous attardons pas, notre hébergement se trouve à 5 km de là et nous sommes toujours aussi chargés malgré notre cœur léger.

C'est à bout de souffle que nous arriverons chez Uwe. En effet, l'île est faite de côtes relativement abruptes. Ajoutez la chaleur et l'humidité de la région, vous obtenez une balade fort ardue.

Nous trouvons alors le logement identique à nos attentes, un vrai petit studio avec cuisine, salle de bain, grande terrasse avec hamac et vue sur la mer. Comme il est encore tôt, le logement n'est pas prêt. Nous allons donc faire des courses pour remplir ce frigo et pouvoir enfin faire nos propres plats.


Le reste de la journée sera consacré à la détente et au snorkeling au pied de notre appartement.

Jusqu'au somptueux couché de soleil...

Jour 88 :

Cette balade sur l'île semblait être une promenade de santé mais s'est avérée être une randonnée infernale. Toutes les routes ou chemins au nord de l'île avait au moins une pente à 50 %. Et les plages où nous voulions nous arrêter étaient payantes..

Nous en trouvons finalement une libre d'accès, mais nous n'avons que le temps d'un petit plouf avant que l'orage n'arrive...! C'est décidé, on laisse tomber la terre et demain, on va en mer !


Nous rentrons alors crevés pour préparer le réveillon de la St Sylvestre...

Au menu, apéritif avec tomates cerises, cacahuètes et autres noix, olives vertes aux anchois, chips et œufs dur mayo...enfin nous avons découvert après l'avoir mise sur les œufs que la mayo était en fait sucrée...pas terrible ! En plat de résistance, nous avons fait des folies: farfalles à la sauce bolognaise en bocal ! Whaou ! Ah ! C'est minuit !

Jour 89 :

Le propriétaire nous laisse utiliser son kayak à notre envie ce qui nous permet d'atteindre des sites de plongée éloignés. Le seul bémol est le temps, un peu changeant. L'ombre des nuages diminue la luminosité sous l'eau, de même que les vagues et le vent s'ajoutent au sport qu'offre déjà le kayak de mer.


Jour 91:

C'est à contre-cœur que nous devons libérer notre logement aujourd'hui. Nous décidons de quitter cette île pour en rejoindre d'autres, sur la côte Ouest. Nous pensons aller à Koh Payam car ce petit bout de terre en mer d'Andaman semble encore préservé du tourisme de masse. Nous mettons donc le cap sur Ranong, port de départ pour l'île.

Jour 92 :

Arrivée à Ranong. Petite ville agréable et peu touristique. Du coup, les transports en commun (pick-up collectif) sont très développés et les hôtels sont peu chers. La chambre est spartiate, il n'y a pas de rideaux aux fenêtres et le lit est une planche de bois, mais ça suffira. Alors, aller à Koh Payam ou pas ? Dans le mini-bus pour venir, nous avons rencontré un homme qui connait bien le coin et qui nous a informé que Koh Payam n'était pas si déserte que ça et que nombre de bars de plage s'étaient implantés, rendant les lieux nettement moins paisibles. Il nous parle alors de Koh Chang, voisine de Koh Payam, qui est plus calme, mais les hébergements y sont un peu plus chers. De plus, il nous indique que ni l'une ni l'autre n'ont des eaux propices au snorkeling. Hum hum. Bon, nous décidons de faire une halte quelques jours sur Ranong pour y réfléchir.

Jour 94 :

Visite des sources naturelles d'eau chaude de Ranong. La plus chaude est à 70°C. Le soir, au resto, nous avons nourri un gecko préférant la sauce aurore aux moustiques...pendant que ces derniers s'en donnaient à rostres-joie sur nos jambes !

Nous pensons avoir assistés à l'émergence d'une nouvelle espèce de gecko, le gecko gastronomus.


Jour 95 :

Finalement, nous n'irons pas sur Koh Payam ni sur Koh Chang. Nous privilégions le snorkeling et décidons de poursuivre notre route vers les îles Similan où les fonds sous-marins semblent être un vrai régal. Dormir sur cet archipel d'île est difficile et cher, car l'ensemble fait parti d'un parc naturel national. Apparemment, il faut réserver 2 mois à l'avance.. tout à fait notre genre bien sûr ! Mais nous ne perdons pas espoir et nous en rapprochons en allant à Khao Lak.

Jour 96 :

Arrivée à Khao Lak. Enfin, sur une de ses plages, car la ville s'étend sur plusieurs kilomètres le long du littoral. Cet endroit est exclusivement touristique mais reste le point d’accès des îles Similan le plus économique. Cette réserve naturelle est strictement contrôlée et réglementée mais offre un des plus beaux environnements sous-marins que l'on puisse voir dans les environs.
Pas évident de se loger ici. Tout est prévu pour taxer les touristes ou les voyageurs peu regardants. Merci à Tanya qui nous a fait une ristourne dans sa chouette guesthouse. Même chose pour se nourrir, mais grâce à notre flair, on s'en sort bien, on a même trouvé un restaurant local caché entre les hôtels et autres resorts. De nombreux mémoriaux rappellent que le tsunami de 2004 a fait des ravages ici.

Jour 97:

Aujourd'hui, nous avons craqué ! Après être rentrés de notre balade dans la base navale strictement interdite du port de Tab Lamu, nous trouvons ces vivaneaux rouges fraîchement pêchés sur un étal. Il est tard, on a passé la journée à crapahuter, on a faim. Quoi de mieux qu'un poisson grillé en bord de mer ?! Seulement c'était un de ces restaurants au prix plutôt occidental que thaïlandais. N'empêche, nous nous sommes régalés et bien remplis la panse !

Jour 99:

 

Après deux jours d'enquête, il semble que l'attraction soit bien verrouillée, inhabituel en Thaïlande. Pourtant, il semble impossible de s'approcher des îles sans faire appel à un tour operator ou de disposer de son propre navire. Tout de même attirés par ces eaux dont on n'a cessé de nous vanter les charmes, nous dérogeons à nos principes et passons par une agence. Optant pour la plus petite formule, celle d'une journée, nous découvrons une entreprise bien huilée. Nous arrivons au port et nous nous voyons recevoir un bracelet chacun (pour nous reconnaitre dans la foule), l'équipement et des pilules contre le mal des transports. Après un petit-déjeuner pris avec cent cinquante autres personnes et un briefing quasi-militaire de notre "guide" nous expliquant que nous risquons une amende voire la prison si nous faisons ci ou ça, nous embarquons dans le speed-boat. Nous voilà partis à toute allure, suivis par 5 autres hors-bords. A l'approche des îles, rien de bien singulier ne ressort à première vue, si ce n'est d'autres bateaux. Sur les 9 îles, 7 sont vierges de toute présence humaine.

C'est sous la surface de l'eau que les charmes des îles se cachent. La limpidité de l'eau est frappante, la luminosité qui y règne permet d'observer plus loin qu'à l'accoutumée autour de nous. Les poissons semblent voler plus que nager. La diversité et la richesse de la faune est le second détail frappant, il y a nombre d'animaux intéressants et variés là-dessous.

Enfin, le sable de la plage, bien que massivement piétiné par les touristes, est d'une finesse incroyable et d'une douceur soyeuse sous nos pieds. Nous décidons de sauter le repas qui met 3 heures à se mettre en place à cause de la foule et optimisons notre temps d'observation aquatique. Heureusement, le bateau est rempli de gâteaux !

Jour 100 :

...pourtant, c’était un jour avec...! Départ de Khao Lak pour Krabi.

Les chats sont tous les même, où que vous les croisiiez !
Les chats sont tous les même, où que vous les croisiiez !

Jour 102 :

Visite de la ville de Krabi (ok, en fait c'est ). Ville agréable, légèrement touristique mais il nous a été facile de trouver un quartier tranquille. Après midi sur Ao Nang Beach et Pai Plong Beach.

Jour 103 :

Dès que l'idée de se balader en kayak dans la mangrove a émergée dans nos esprits, impossible de s'en débarrasser. Seulement, il nous manquait l'essentiel : un kayak.


 Après avoir fait le tour des tours et autres rabatteurs sur les quais, pas de kayak en vue. Un marin nous a alors conté l'Ancienne Légende du Kayak d’Émeraude. Il existerait un kayak par-delà la rive, dans le village des pêcheurs disparus, susceptible de nous faire voguer dans les mangroves maudites.

 

Voilà une nouvelle quête qui s'offre à nous. Le vieux loup de mer nous propose alors d'embarquer sur son rafiot pour une somme rondelette. Ça sent le piège de pirate à plein nez. Nous dégainons flibustes verbales et sabres de déclinaison d'offre +1 et parvenons à nous échapper jusqu'à l'embarcadère des habitants.

 

Une fois la traversée effectuée, il nous reste encore à trouver ce fameux village. Personne ne connait l'existence du Kayak d’Émeraude. On nous indique bien où se trouve la Bicyclette Enchantée mais cela est une autre quête, nous n'avons pas le niveau. Nous partons alors sans indication sur les petits chemins, tentant désespérément de se rapprocher de la rive, pensant y trouver quelques indices.

 

Après deux ou trois fausses pistes, nous croisons une villageoise qui nous confirme que nous sommes sur la bonne route. Nous finissons par apercevoir la forteresse "Seafood Restaurant", endroit où serait gardé l'artefact tant convoité. C'est sans trop de dommages que nous mettons la main sur le trésor, nous n'y laisserons que quelques pièces et un passeport.

 

S'en suit une terrible fuite sur les eaux infestées de crabes anthropophages et de déchets empoisonnés, dans les profondeurs des mangroves maudites.

Jour 105 :

Après nous être rapprochés de la frontière malaisienne hier, il est temps pour nous de quitter la Thaïlande. Sur le trajet, un petit-déjeuner étrange nous est proposé.. Que nous réserve la suite du voyage ?

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Commentaires: 2
  • #1

    Delphine (mardi, 02 février 2016 23:03)

    Toujours aussi sympa vos résumés ! j'adore le style. Et les vidéos, quelle réalisation !
    Vous avez vraiment de la chance & c'est super de nous en faire profiter.
    Bisous

  • #2

    Nous (dimanche, 07 février 2016 12:56)

    Merci Delphine :) C'est super pour nous si ça plait et en plus, on s'éclate à faire tout ça !
    Des bisous !